Une
innovation dans les chroniques : désormais nous
essaierons de répondre aux questions posées
par nos lecteurs(trices) au sujet des chroniques ou sur
des sujets pouvant les compléter.
Du 24 juin
au 15 octobre 2006, le musée de Normandie de Caen a organisé
une belle exposition consacrée aux Normands en Sicile aux
XIe et XIIe siècles : Histoire et légendes, dont un
des objectifs est de montrer l’importance de la conquête
de la Sicile dans la mémoire savante et collective des Siciliens.
Du XIIe siècle normand, il reste non seulement des chroniques
mais aussi des témoignages architecturaux. À l’instar
de la nature de la royauté normande, l’architecture
du XIIe siècle est profondément éclectique.
On y trouve des influences françaises, byzantines, italiennes
et arabes. Ainsi, les différentes cathédrales édifiées
par les rois normands à Catane, à Mazara, à
Cefalù ou encore à Palerme s’inspirent des édifices
religieux bâtis en Italie ou en France, mais leurs décorations
intérieures, faites de mosaïques réalisées
le plus souvent par des artisans arabes, relèvent de la tradition
byzantine. Une des plus belles et des plus saisissantes réussites
de cette synthèse est la cathédrale de Monreale. Bâtie
sur le modèle lombard du couvent du Mont Cassin, elle est
toutefois originale car elle possède un cloître avec
deux cent vingt-huit colonnettes, toutes décorées
de motifs différents s’inspirant de l’art islamique.
Pendant des siècles, malgré les ravages causés
par le temps, cette architecture royale et donc prestigieuse a toujours
constitué un modèle à imiter. L’influence
de la période normande se retrouve encore dans l’art
figuratif, dans le mobilier. Mais le plus fascinant est la part
que tiennent les Normands dans la mémoire des Siciliens :
les charrettes peintes, l’opera dei
Pupi, les fêtes comme celle du Palio dei
Normanni à Piazza Armerina, ou la danse
de Tataratà à Casteltermini, dans la province
d’Agrigente, continuent de célébrer la geste
des Normands, champions de la lutte du bien contre le mal et héros
de l’indépendance de l’île.
Cette mémoire est d’autant plus remarquable que si
la Sicile a connu d’autres dominations, plus durables même
que la domination normande, aucune de celles-ci n’a pris de
valeur positive. Les Siciliens gardent la nostalgie de l’époque
normande comme étant la seule période de leur histoire
où ils eurent un roi et un gouvernement qui leur soient propres.
Mais plus profondément encore, la domination normande marque
une césure. Jusqu’au XIe siècle, la Sicile jouait
un rôle important ou secondaire, suivant les moments, mais
toujours dans une vaste aire de civilisation dont elle n’était
qu’une partie : la koïnè grecque, le monde romain,
l’Empire byzantin, le domaine de l’Islam. Avec les Normands,
la Sicile vit pour elle-même et sa civilisation rayonne même
au-delà du détroit de Messine. Désormais, son
histoire politique va devenir le combat pour retrouver ce temps
de l’indépendance.
L’Association Culturelle Normandie Sicile est l’association
des Normands. Elle a pour ambition de faire découvrir un
passé riche de réalisations normandes sur cette terre
« des Dieux et des Hommes », et de jeter les bases d’un
avenir sur des relations culturelles, économiques, touristiques
à construire entre Normands et Siciliens.
Jean-Yves FRÉTIGNÉ - Auteur de «
Histoire de la Sicile » Fayard
Carte
de navigation de Joan Martines,
XVIème siècle (AISA/Leemage)
L'entrée
du Comte Roger à Palermo,
par Giovanni Patricolo
(Palermo - Palais des Normands)
Jean-Yves
Frétigné est maître de conférences
à l'université de Rouen, agrégé
d'histoire, docteur en histoire contemporaine (IEP-Paris) et
ancien membre de l'Ecole française de Rome. Il est spécialiste
de l'histoire italienne des XIXe et XXe
siècles. Il est notamment l'auteur d'une biographie de
Giuseppe Mazzini (Fayard, 2006) couronnée par le prix
de l'Académie du Maine.
Combat
de Roger II
contre un chevalier sarrasin
Charrette
peinte : Au XIXe siècle, les Siciliens
décoraient leurs charrettes de scènes peintes
tirées de la bible, de la mythologie ou de livrets d'opéra.
Opera
dei Pupi : Les
croisades et la chanson de Roland sont relatées à
travers des spectacles populaires de marionnettes en bois (de
8 à 20 kg)
Palio
dei Normanni / Le Palio des Normands 12 , 13 et 14 août. Piazza Armerina
Affiche
Opera dei Pupi
à Palerme
Affiche
du Palio
Opera
dei Pupi
Tataratà
- Casteltermini - 24 au 26 mai. La danse des épées rappelle les
luttes entre chrétiens et musulmans et leur coexistence
en quête mutuelle de paix.
Le
Palio des Normands - Piazza Armerina
"L’État
dont Palerme était la capitale appartenait au XIIe siècle
à la communauté de culture dont faisait également
partie le royaume d’Angleterre, celui d’Allemagne,
celui de France. Cet État était pourtant singulier
par ses origines, par sa nature profonde. C’était
le fruit d’une annexion, la plus belle conquête
de la chevalerie d’Occident, véritable débordement
cette fois puisque la Sicile, la Calabre, la Campanie, les Pouilles
n’appartenaient pas à la latinité. Elles
avaient formé la Grande Grèce. Elles étaient
restées grecques sous l’Empire romain. L’invasion
musulmane avait recouvert en partie ces provinces, déposant
sur la couche profonde d’hellénisme une nouvelle
strate, celle-ci de culture arabe. Enfin, pendant le XIe siècle,
des chefs de bande venus de Normandie s’étaient
emparés de ce pays. Ils avaient su conserver des structures
politiques très solides, une fiscalité, toutes
les prérogatives des despotes qu’ils avaient remplacés.
Dans leurs mains brutales était passé ce carrefour
des itinéraires maritimes, opulent, ouvert sur les trois
faces de la Méditerranée, la grecque, la musulmane,
la latine. Sous la domination des rois de Sicile, les peuples
de ces provinces continuèrent de vivre à leur
manière : selon leurs croyances et leurs traditions.
Les princes accueillaient les troubadours, mais on parlait grec,
arabe, hébreu autour d’eux. Plus que Venise, plus
qu’Antioche, dont les princes d’ailleurs étaient
siciliens, Palerme, capitale ouverte sur tous les horizons de
la mer, c’était l’Orient, vraiment possédé.
» Georges DUBY - L'Europe au Moyen Âge
"Le
mont Gargano est une étape importante pour les pélerins
normands sur le chemin de Rome à Jérusalem. [...]
Très rapidement, des liens s'établissent entre
le sanctuaire du Mont-Saint-Michel et celui du mont Gargano."
Jean-Yves
Frétigné
Apparition
de St Michel au Mt Gargano Domenico Cresti
Vue
de la grotte consacrée à Saint Michel
(Photo P.Bouet)
Statue
en cuivre doré de Saint Michel Xe -XIIe
siècle
Vue
du mont Gargano 1056 m
(Photo P.Bouet)
La
ville de Rouen a aussi son Mont Gargan !
L'Italie
en l'an 1000
Les conquêtes normandes (
Exposition "Les Normands en Sicile")
Territoires
conquis de 1043 à 1091
"Le
18 juin 1053, les Normands, conduits par Onfroi, triomphent
à la bataille de Civitate. Fait prisonnier, le souverain
pontife (Léon IX) est contraint de reconnaître
leur pouvoir. [...] Venu présider à Melfi (1059)
un synode des évêques latins du Mezzogiorno, son
successeur le pape Nicolas II, accepte de recevoir les serments
de fidélité des deux hommes forts de l'Italie
méridionale, Richard d'Aversa et Robert, dit le Guiscard..."
J-Y
Frétigné
"Le
Pape Nicolas II investit Robert Guiscard,
duc des Pouilles et de Calabre" - 1059
Effigie
de Robert Guiscard
Monnaie de bronze
XIème siècle
Le
Comte Roger, plaque de la custode d'argent de la Madone de la
Victoire de Piazza Armerina
Robert
Guiscard et Roger Ier le "Grand Comte"
"Sur
les pas de Robert Guiscard" - Causerie de Louis Bortuzzo
à Hauteville la Guichard le 17 juillet 2014
Monte Cassino
"De
la conquête de l’Italie méridionale et de
la Sicile par les Normands, qui se déroule entre 1030
et 1091, nous sont parvenus trois récits historiques,
contemporains des événements ou tout juste postérieurs
: l’Ystoire de li Normant d’Aimé
du Mont-Cassin (vers 1080-1082), le De Rebus gestis
Rogerii Calabriae et Siciliae comitis et Roberti Guiscardi ducis
fratris eius de Geoffroi Malaterra et la Gesta Roberti Guiscardi
de Guillaume de Pouille (datés tous deux de l’extrême
fin du XIe siècle) [1]. Ces trois ouvrages, qui furent
rédigés indépendamment l’un de l’autre,
abordent leur matière commune sous un angle chaque fois
différent : Aimé, moine du Mont-Cassin,
traite plus précisément de la Campanie et des
rapports entre le monastère et la conquête normande
; Geoffroi Malaterra, dont l’ouvrage est dédié
à l’évêque de Catane Anger, s’intéresse
avant tout à la Sicile et au comte Roger, même
s’il prend aussi en compte la conquête du pouvoir
par son frère Robert Guiscard sur le continent. Quant
à Guillaume de Pouille, s’il donne comme Aimé
la vedette à Robert Guiscard et en fait le héros
de son épopée historique, il adopte une perspective
qui a pour décor principal la Pouille et met au premier
plan les relations avec les Grecs, ses anciens occupants."
"L’Identité normande dans l’’Ystoire
de li Normant d’Aimé du Mont-Cassin par
Michèle Guéret-Laferté
"L'ouvrage
de Guillaume de Pouille se présente
sous la forme d'un long poème épique de 2832
vers en cinq livres, qui commence à l'arrivée
des premiers Normands en Italie vers 1015 et qui s'achève
avec la mort de Robert Guiscard en 1085. Dans ses Gesta
Roberti Wiscardi, Guillaume imite les poètes
de l'Antiquité classique tout en faisant preuve d'une
réelle objectivité d'historien pour raconter
les péripéties de la conquête normande.
Son intention est double. Il veut d'une part exalter la famille
normande des Hauteville en célébrant les exploits
du plus illustre des fils de Tancrède, Robert Guiscard
; il démontre d'autre part que le pouvoir des Normands,
acquis par la force, est légitime puisque le remplacement
des Grecs par les Normands sur le sol italien est conforme
au plan de la Providence divine". Pierre Bouet
Santa
Maria della Matina, abbaye située près
de la ville de San Marco Argentano, en Calabre. L'abbaye a été
fondée par Robert Guiscard et son épouse
Sykelgaite de Salerne à la demande de Nicolas II autour
de 1065.
L'abbaye
bénédictine de Sant'Eufemia a été
fondé en 1062 par le comte normand Robert Guiscard.
La cité
de Venosa fut choisie après l'an 1057 par Robert Guiscard
pour abriter le tombeau familial de la Maison de Hauteville. Il
y a aussi le tombeau de la première femme de Guiscard,
Aubrée de Buonalbergo.
En 1133, Venosa fut prise par les troupes du roi Roger II de Sicile
qui était venu dans le sud de l'Italie pour mâter
une révolte menée par certains barons.
En
septembre 1042, Guillaume de Hauteville, après la défaite
des Byzantins partage Melfi entre 12 barons normands. La commune
devient capitale du comté d'Apulie en 1059.
Remerciements
à Louis Bortuzzo pour l'iconographie de son diaporama qu'il
a accepté de mettre à notre disposition.
"Très
appréciés pour leur vaillance de guerriers, les
descendants des Vikings s'engagent comme mercenaires dans toute
l'Europe, mais l'Italie méridionale devient, au XIème
siècle, leur terre de prédilection. [...] Aussi n'est-il
pas étonnant qu'au temps des pélerins succède
celui des mercenaires.[...] Il s'agit d'une véritable
guerre de conquête, programmée pour remplacer une
domination par une autre, grâce à des opérations
relevant d'une véritable stratégie militaire."
J-Y Frétigné
Les
3 premières expéditions
de Roger en Sicile - 1061 - Carte A.Quinet
Les
expéditions des années 1062-1064
Carte A.Quinet
La conquête du nord de la Sicile 1068-1072 -
Carte A.Quinet
"Tous
les territoires dont Roger s'empare après 1072 lui appartiennent
en propre. L'homme fort de la Sicile est donc Roger, dit le
Grand Comte. Mais jusqu'à la mort de son frère
Robert, en 1095, il reste son fidèle vassal, n'hésitant
pas à lui prêter main-forte sur le continent."
J-Y Frétigné
Le
Grand Comte Roger
(Francesco Sozzi 1783 Enna)
Roger
Ier recevant les clés
de Palerme(1072) "L'homme fort de la Sicile est donc
Roger,
dit le Grand Comte."
Roger
II : "Il peut se considérer
comme le quatrième homme le plus puissant
de l'Occident latin."
"Roger II est couronné, en la cathédrale de Palerme, le jour
de Noël 1130."
"A
la mort du fils de Roger Borsa, Roger II devient duc des Pouilles,
de Calabre et de Sicile. Les seigneurs et les élites
urbaines des Pouilles et de Campanie refusent de le reconnaître
et, à l'instar du pape Honorius II qui redoute un voisin
aussi puissant, ils voudraient que ce titre fût concédé
au prince de Capoue. A la seule vue de son armée, composée
entre autres de guerriers musulmans, les forces hostiles au
duc de Sicile se débandent dans la plaine de Bénévent
et Honorius II est contraint d'accorder l'investiture à
Roger II en 1128." J-Y Frétigné
Manteau
de couronnement de Roger II "Encadré par deux palmiers,
un lion terrassant un dromadaire."
Gants
de couronnement de Roger II
Guillaume
Ier
Tombeau
de Guillaume
Ier Sarcophage en porphyre Duomo di Monreale
Guillaume
II dédie l'église de Monreale à la Vierge
Le
Christ couronne Guillaume II
Guillaume
II malade assisté de son médecin
Guillaume
Ier : "Son règne, qui dure jusqu'en
1166, est presque entièrement placé sous le signe
de la guerre."
Guillaume
II : : "En 1189, Guillaume
II meurt sans héritier. Le choix de son successeur revient à
ses conseillers..."
"
Dès 1155, la noblesse normande se révolte et place
à sa tête Robert, l'ancien prince de Capoue, soutenu
par le pape Adrien IV. Guillaume Ier réagit
avec vigueur, détruisant, pour l'exemple, la ville de
Bari. Prisonnier, Robert de Capoue est aveuglé. [...]
Par le traité de Bénévent du 18 juin 1156,
le pape accepte la souveraineté de Guillaume sur la Sicile
et sur le midi continental, tandis que de son côté
ce dernier s'engage à servir le saint-père comme
son suzerain."J-Y Frétigné
Tancrède
de Lecce ( 1190-1194) "Les quatre années du règne
de Tancrède sont marquées par de nombreux troubles ..."
Généalogie de
Tancrède de Hauteville
Inscription
funèbre sur la tombe d'une noble normando-sicilienne
(1148) : en latin (à gauche), en grec (à droite),
en hébreu (en haut), et en arabe (en bas)
"Tancrède
de Lecce ne peut résister à Henri VI, empereur
qui entreprend en 1193 une vaste campagne contre le roi normand.
Salerne est détruite et quasiment toute la Sicile passe
sous le contrôle des troupes impériales. Tancrède
meurt de maladie le 20 février 1194, laissant comme héritier
un tout jeune enfant, Guillaume III, sous la régence
de sa mère, la reine Sybille." J-Y
Frétigné
Bulle
d'or : recto, Christ en majesté
verso, le roi Roger avec les attributs du pouvoir
Croix
de Robert Guiscard
Le
tarin sicilien : "Monnaie
courante en Sicile jusqu'au XIIème
- dernière
grande monnaie d'or en Occident - signe de bonne santé économique
de l'île."
Robert
Guiscardet
Roger Ier
: Early 19th century print by Lemercier. Reproduction
in "Les Normands en Sicile", Antonino Buttitta - Roger
Ier recevant les clés de Palerme : Fresco
by Giuseppe Patania (1830) Reproduced in "Les Normands
en Sicile", Antonino Buttitta. - Roger II : Illustration
du Liber ad honorem Augusti de Petrus de Ebulo, 1196 - Roger
II : Eglise de Martorana de Palerme- Manteau de couronnement
de Roger II : Kunsthistorisches Museum, Schatzkammer, Vienne
- Le tarin sicilien : monnaie d'or. Sicile, 1140-1154.
BnF, Monnaies, Médailles et Antiques - GuillaumeIer
: Since he died in 1166, this image has long been in the public
domain as per the attached license on Italian copyright laws
- Guillaume II : Duomo di Monreale - Tancrède
de Lecce : Illustration du Liber ad honorem Augusti de Petrus
de Ebulo, 1196 - Inscription funèbre : Palais
de la Zisa à Palerme.
HISTOIRE
SYNCHRONOPTIQUE - L'Occident de 999 à 1101
- Version manuscrite uniquement
LA
VIE CULTURELLE A LA COUR DE PALERME (XIIème
siècle)
Un
géographe
"C'est
à la demande de Roger II qu'al-Idrîsî
écrit l'oeuvre couramment appelée Kitâb
Rudjâr (le Livre de Roger), sorte de géographie
universelle en 70 chapitres (10 pour chacun des 7 climats entre
lesquels la géographie arabe distribuait le monde)."Jean-Marie Martin
Dans
l'ouvrage d'al-Idrîsî, la carte est orientée
avec le Nord vers le bas.
Avec
le Nord en haut, pour une lecture plus aisée.
"
Le roi est parti des livres de la géographie classique
arabe, puis il a interrogé les savants, sans résultats
; il a fait venir à lui des voyageurs expérimentés,
les a questionnés ensemble, puis un à un, par
l'intermédiaire d'un interprète, et a rejeté
les informations contradictoires. Désireux de d'assurer
de la véracité des données concordantes,
il a dressé une carte graduée sur une table à
dessin à l'aide du compas de fer. Puis il a fait graver
sur la sphère d'argent ce modèle dont le livre
est l'illustration, et c'est probablement l'original de la mappemonde
circulaire qui accompagne chaque manuscrit. Le Kitâb développe
donc tout ce que la carte ne pouvait traduire : la description
de la nature, les distances, les récoltes, les constructions,
les fabrications, les commerces, les merveilles." Henri Bresc et Annliese Nef
Les
limites des climats (parallèles à l'équateur)
sont définies par la durée du plus long jour de
l'année, et donc par les astronomes, et avec une part
d'arbitraire, puisque l'astronome choisit la durée du
jour qui définira la limite. H B et A N
L'ensemble
des renseignements accumulés et mis en oeuvre par Idrisi
est colossal : plus de 4 000 toponymes d'habitats, près
de 440 hydronymes de fleuves, de rivières et de lacs,
une centaine d'oronymes de chaînes de montagnes et de
pics isolés ; on pourrait aussi compter les sources et
les simples lieux-dits, et le total dépasserait largement
les 5 000 noms géographiques. H
B et A N
Îles de la
Méditerranée : Al-Idrîsi - Sicile -
1154. Soixante-huit cartes, selon le découpage ptoléméen
du monde en sept climats. Manuscrit sur papier (352 feuillets,
26 x 21 cm). BnF, Manuscrits (Arabe 2221)
Astrolabe
arabe
début XIIème
Des
traducteurs
"Envoyé
par le Roi en mission à Constantinople en 1158, Henri
Aristippe en revint avec l'Almageste de Claude Ptolémée.
Ses plus célèbres traductions sont celles du Ménon
et du Phédon de Platon." Jean-Marie
Martin
Le
système de Ptolémée (L'Almageste)
Le
système de Ptolémée
Traduction
arabe de l'Almageste montrant le système géocentrique
Platon
et Aristote
Della Robbia - Florence - XVème
"L'émir
Eugène de Sicile traduit l'Optique de
Ptolémée de l'arabe au latin. C'est la seule version
qu'on en ait conservée." Jean-Marie
Martin
"L'optique
de Claude Ptolémée dans la version latine d'après
l'arabe de l'émir Eugène de Sicile" par Albert
Lejeune
Le
cône de rayons visuels se suffit à lui-même.
Les Anciens ne tracent ni les figures de l'oeil, ni le trou
de la pupille. Ils ne figurent ici que pour faciliter la comparaison
avec la théorie de l'intromission d'Ibn al Haytam (ou
Alhazen).
Onze mois avant le D-day, la libération de l'Europe occidentale du joug nazi débute à l'aube du 10 juillet 1943 sur la côte méridionale de Sicile, entre Gela et Pachino. Dans ses Mémoires, Winston Churchill écrit que "c'était la plus grande opération amphibie qui n'ait jamais été tentée dans l'Histoire". Que l'on en juge par les moyens matériels et par les troupes engagées : 2775 navires, 4 000 avions, 140 000 véhicules militaires, 600 chars d'assaut, 1 800 canons, 450 000 hommes placés sous l'autorité suprême de Dwight Eisenhower qui délègue le commandement de l'opération baptisée "Husky" au général irlandais Harold George Alexander qui a sous ses ordres directs l'anglais Bernard Law Montgomery à la tête de la 8ème armée britannique et Georges Patton à la tête de la 7ème armée des Etats-Unis d'Amérique. Face à eux, 450 000 hommes (315 000 Italiens et 90 000 Allemands) sous les ordres du général Alfredo Guzzoni, qui vient de prendre ses fonctions trente jours auparavant, succèdant au général Mario Roatta. A la tête des 90 000 soldats allemands, le général Albert Kesselring est de fait indépendant. De l'aube du 10 juillet au matin du 17 août, la Sicile est le théâtre d'un affrontement dans lequel les armées anglo-américianes perdent 5 000 hommes et celles de l'Axe, 9 000 soldats. La 8ème armée britannique, qui remonte de Pachino à Catane en passant par Syracuse, et la 7ème armée américaine, qui marche sur Palerme, rencontrent une résistance opiniâtre et n'empêchent pas les Allemands d'organiser une retraite bien ordonnée sur Messine d'où ils embarquent pour Reggio de Calabre. La chute de Messine, le 17 août 1943, scelle la victoire des Alliés en Sicile. L'île est désormais entièrement entre leurs mains.
"Histoire de la Sicile" de Jean-Yves Frétigné - pages 406 et 407.
Le débarquement à Gela
Troupes américaines débarquant d'une USS LST -Landing Ship Tank) sur la plage de Gela.
Gela, débarquement des soldats américains depuis un LCVP (Landing Craft Vehicle and Personnel).
Débarquement d'un char américain sur la plage de Gela.
Soldat américain avec un âne pendant le débarquement sur la plage de Gela.
Plage de Gela, le général Patton parmi un groupe de soldats.
Port de Licata, prisonniers italiens en attente d'un embarquement.
Gela, 11 juillet 1943, explosion du navire de munitions USS Robert Rowan touché par un avion allemand.
Soldat anglais avec au premier plan l'opuscule "Soldier's Guide to Sicily".
Soldats canadiens à Piazza Armerina.
Soldats anglais à Syracuse.
Soldats anglais à Noto.
Soldats américains à Caltanissetta.
La défense italo-allemande
Ponte Dirillo, entrée du tunnel d'un bunker.
Parade de la milice fasciste sur l'avenue.
Gela, 1942, aire du champ d'atterrissage de Ponte Olivo.
Les bunkers en 2018.
Le souvenir
Gela, quartier de l'Oliva, cimetière américain.
Caltagirone, restant de guerre d'un morceau d'antichar.
Monument du cimetière, sanctuaire des civils et militaires morts pendant le débarquement allié à Gela.
Carte postale commémorative du débarquement allié et de la bataille de Gela.
Les photographies ci-dessous sont extraites de deux ouvrages : "Nel corso della Battaglia di Gela - Relazione cronologica degli avvenimenti - 10-12 luglio 1943" de Nuccio Mulè SBARCO AMERICANO A GELA" tra stragi, fuoco amico e bunker" de Nuccio Mulè
Sainte
Agathe de Sicile - Eglise du Fournet (Calvados)
Sainte
Agathe est née au IIIème siècle à Catane.
Refusant les avances de Quintien, proconsul de Sicile, celui-ci
la fit torturer. On lui arracha les seins à l'aide de
tenailles mais elle fut guérie de ses
blessures, nous dit-on, par l'apôtre Pierre qui la visita
en prison. Elle succomba à son martyr et sa mort fut
accompagnée d'un tremblement de terre, le 5 février
251.
Un an après sa mort, l'Etna entra en éruption,
déversant un flot de lave en direction de Catane. Les
habitants s'emparèrent du voile qui recouvrait la sépulture
d'Agathe et le placèrent devant le feu qui s'arrêta
aussitôt, épargnant ainsi la ville.
Minni
di Sant'Agata, Catane. Les "seins de Sainte
Agathe", gâteaux à la pâte d'amande,
se dégustent lors de la fête de la patronne de
la ville (3-5 fév).
Blason
de la commune de Le Fournet : d'or à trois fasces ondées
d'azur; au franc-quartier de gueules chargé d’une
d'une clef accostée de deux branches de laurier passées
en sautoir et à une paire de tenailles
posée en fasce brochant en pointe, le tout d'or.
Le Fournet - 14 340
QUETTREVILLE
SUR SIENNE (Manche)
Les
vitraux de Jacques Simon :
http://www.lavieb-aile.com/article-les-vitraux-de-jacques-simon-de-quettreville-sur-sienne-101588036.html
Agathe
refusant d'adorer les faux dieux est martyrisée sur les ordres
de Quincianus
Sainte
Agathe est visitée dans sa prison par Saint Pierre qui
se retire après avoir guéri ses blessures
Sainte Agathe menacée de nouveaux supplices. La ville
de Catane est détruitepar un tremblement de terre.
Les
habitants de Catane sauvent leur ville en présentant
devant les flammesle voile de Sainte Agathe.
Un
ange suivi de cent enfants apporte une inscriptionlors de la
sépulture de Sainte Agathe.
Des
chevaliers normands revenant de Sicile rapportent à Quettrevillele
culte de Sainte Agathe
AUTRES
COMMUNES
Eglise
de Rémilly-Sur-Lozon (Manche) Photo D. Wallois
Hauteville
la Guichard est le berceau des rois normands
de Sicile.
L'exposition " Tancrède de Hauteville " installée
dans l'ancien presbytère présente l'épopée
de ces rois normands en Italie et dans tout le bassin méditerranéen,
ainsi que les aspects de l'art normand en Sicile. Pour se plonger
davantage encore dans l'ambiance des conquêtes normandes,
les visiteurs pourront flâner dans un jardin d'inspiration
médiévale spécialement reconstitué. Juillet-août
: Tous les jours du mardi au dimanche (14h - 18h30) Hors-saison : Le dernier dimanche de chaque
mois de 14 h à 18h (sauf décembre et janvier)
Les derniers dimanches de juin à partir du 15 (14h -
18h)
Les premiers dimanches de septembre jusqu'au 15 (14h - 18h)
Hauteville-La-Guichard
50 570
Document
Louis Bortuzzo
Charrette
sicilienne (Don de la Sicile - 900ème anniversaire)
Charrette
sicilienne (Don de la Sicile - 900ème anniversaire)
Couronnement
de Guillaume Bras de Fer
Marionnette
(pupi)
Telle
du Conquest
Statue
de Robert Guiscard
Fronton
du Musée
Ici,
ils construisent des palais et des basiliques et règnent
en Orient avec sagesse.
La
Tapisserie du Château fort de Pirou relate une période
très dense de l’histoire normande, de l’arrivée
des Vikings sur les côtes du Cotentin jusqu’à
la conquête de la Sicile.
La
salle des plaids
Le
taureau de la légende - Saint-Michel - Mont Gargano
La
famille Hauteville à table
Guillaume
Bras de Fer pourfend un cavalier ennemi depuis le casque jusqu'à
la selle.
Le
partage des conquêtes.
Les
sépultures de Guillaume Bras de Fer, Dreux et Onfroy à
Venosa .
"La terreur
du monde"
Robert Guiscard et la conquête normande en Italie
Huguette Taviani-Carrozzi
Fayard
"Les
empires normands
d'Orient"
Pierre Aubé
Librairie Académique Perrin
"Les
Normands en Méditerranée aux XIe - XIIe
siècles"
Pierre Bouet et François
Neveux
Presses Universitaires de Caen
"Italies
Normandes
XIe-XIIe siècles"
Jean-Marie Martin
Hachette
"L'empreinte
des Normands"
une épopée européenne
Hors série
www.normandie-magazine.fr
"Au
coeur de la Mafia"
Caterina Bartoldi
Jourdan
"Histoire
de la Sicile"
Jean-Yves Frétigné
Fayard
"Histoire
de la domination normande
en Italie et en Sicile"
Ferdinand Chalandon
General Books
"Douze
frères pour un empire"
Claude-Alain d'Autheville
Société des Ecrivains
"L'épopée
des Normands en Sicile"
Jean Deuve
Ed Charles Corlet
"Les
Normands en Sicile"
A. Buttitta - J-Y Marin - J-M Levesque
5 Continents
"De
la Normandie à la Sicile : Réalités, Représentations,
Mythes"
Colloques du département de la Manche
"Roger
II de Sicile"
Pierre Aubé
Payot
"Idrîsî La première
géographie de l'Occident"
Henri Bresc et Annliese Nef
GF Flammarion
"Geoffroy
Malaterra Histoire du Grand Comte Roger
et de son frère Robert Guiscard"
Vol I – Livres I et II
Presses Universitaires de Caen
Marie-Agnès Lucas-Avenel (éd)
"Les Siciliens" Giovanni Privitera Ateliers Henry Dougier
"La dernière princesse lombarde"
Michel Dessaigne
Collection Hors Temps
"L'Histoire du comte Roger II de Sicile et de son frère Robert Guiscard"
Roger Gucciardi
Independently published
Fictions, cuisine, romans, divers
"Proverbi
siciliani in uso"
Tradotti e interpretati
Sara Favarò
Di Girolamo
"Le
guépard"
Tomasi di Lampedusa
Points
"A
la table de Yasmina"
7 histoires et 50 recettes de Sicile au parfum d'Arabie
M. Loria et S. Quadruppani
Métailié / Agnès Viénot
"Les
tétins de Sainte Agathe" Giuseppina Torregrossa Livre de poche
"Les
chevaliers de proie"
Michel Subiela
J'ai lu - Roman
"Judith ou les Normands du Soleil"
Jacqueline Lefèvre
Editions Glyphe
"Toufik le Sicilien"
Rosario di Stefano
Editions Saint-Honoré
Bandes
dessinées
LES
ENFANTS DE SICILE - I RAGAZZI DI SICILIA
A la
fin du cours, le professeur demande aux élèves
d'écrire pour la prochaine fois un devoir sur leur île,
la Sicile. Après l'école, les enfants se retrouvent
au pique-nique avec leurs parents et décident de jouer
au foot. Ils font la rencontre d'un garçon blond qu'ils
prennent pour un touriste. Or, il est Sicilien, mais d'origine
normande. De là découle une conversation entre
les enfants sur leurs origines et sur ce qui est typiquement
sicilien ou pas. Ils vont explorer leur île et apprendre
beaucoup de choses sur son histoire.
YAYO
- Patrizio DI MINO - Eric DODON
(Dadoclem Editions - La marmite-O-langues)
"A
la conquête de la Sicile"
Julien et Jean-Louis Lebrun
Ed Les Chiens Rouges Associés
"Les
Rois de Sicile"
Adélaïde Lebrun et Annick Marion
Ed Les Chiens Rouges Associés
Leonardo
Sciascia
Ecrivain,
essayiste, journaliste et homme politique italien, né
à Racalmuto en 1921, mort à Palerme
en 1989.
"Le
jour de la chouette"
Garnier Flammarion
"La
mer couleur de vin"
L'imaginaire Gallimard
"La
Sicile comme métaphore"
Editions Stock
"Pirandello
et la Sicile"
Editions Grasset
"La
corde folle"
Denoël et d'ailleurs
"Le
Conseil d'Egypte"
Folio
"Les
oncles de Sicile"
L'imaginaire Gallimard
"Le
jour de la chouette" : "J'ai
cherché à comprendre ce qui faisait que quelqu'un
était mafioso" "La mer couleur de vin" : La
misère du peuple, les ravages de la mafia alliée
à l'Église et aux nantis. "La Sicile comme métaphore"
: "Pirandello et la Sicile" : "La corde folle" : En onze courts
récits, Leonardo Sciascia s'interroge sur ce qu'il nomme
la «sicilitude» "Le Conseil d'Egypte" : Une incroyable
imposture à la cour de Palerme en 1783. "Les oncles de Sicile" : 4 nouvelles
offrant une fresque mordante de l'histoire italienne de 1560
à la Seconde Guerre mondiale.
Vincenzo Consolo
Ecrivain
né en 1933 à Sant'Agata di Militello,
membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur
la Palestine, mort à Milan en 2012.
"Le
palmier de Palerme"
Seuil
"De
ce côté du phare"
Seuil
"Ruine
immortelle"
Seuil
"Le
sourire du marin inconnu"
Les Cahiers rouges - Grasset
"Le
palmier de Palerme" : Dans
une longue lettre adressée à son fils, G. Martinez
se confesse. L'attentat dans lequel un juge et son escorte trouvent
la mort sous ses yeux, consacreront définitivement son
silence. "De ce
côté du phare" : Renversant
le point de vue des Bourbons de Naples qui voyaient le phare
de Messine comme la limite de leur royaume, V.Consolo se place
de ce côté du phare pour nous raconter " son
" île. "Ruine
immortelle" : Ce récit invite à
une relecture insolite de l'histoire de la Sicile, à
partir d'Homère, à travers les siècles
et les localités, jusqu'aux héros modernes sacrifiés
par la mafia. "Le sourire du marin inconnu" : En
1860, un aristocrate sicilien assiste de très près
au sanglant soulèvement des paysans d’Alcara. Cette
sauvage révolte fera définitivement chavirer l’univers
dans lequel le baron Mandralisca avait jusqu’alors vécu.
Luigi
Pirandello
Ecrivain
italien, poète, nouvelliste, romancier et dramaturge,
né le 28 juin 1867 à Agrigente
en Sicile au lieu dit « Le Chaos », entre Agrigente
et Porto Empedocle, durant une épidémie de choléra,
et mort à Rome le 10 décembre 1936. Son œuvre
a été récompensée du Prix Nobel
de littérature en 1934
"Vieille
Sicile"
Gallimard
"Nouvelles
pour une année" NRF Gallimard - 4 tomes
"Chacun
son tour"
Sillages
"L'exclue"
Actes Sud
"Le
mal de lune"
Del Duca
"Vieille Sicile"
: La Sicile de Pirandello se réduit d'ailleurs à
un coin bien localisé, son pays natal, le pays d'Agrigente,
son port, ses soufrières, sa campagne semi-tropicale,
ses populations croupissant dans la misère, la superstition
et l'ignorance séculaires, entretenues par le régime
des Bourbons et des prêtres. "Nouvelles
pour une année" : À mesure
qu'il les écrivait, ces textes étaient recueillis dans un «corpus»
auquel il donna le titre de Nouvelles pour une année. Ce vaste
ensemble est demeuré en quelque sorte incomplet, puisqu'il ne
compte que 235 récits au lieu des 365 prévus. Commencée à une
époque où le vérisme régnait en maître sur l'Italie, cette somme,
qui tient autant du carnet de croquis à la Tourgueniev que de
la tranche de vie provinciale à la Maupassant, s'apparente certes
au réalisme du XIXe. "Chacun son tour" : Marcantonio Ravi est un
père soucieux du bonheur de sa fille ; c'est du moins
ce qu'il affirme quand il prend la décision de la marier
à un homme riche, de cinquante ans son aîné.
Dans une petite bourgade sicilienne, il y a là de quoi
jaser, s'émouvoir, se battre en duel et intenter des
procès. C'est ce dont va s'apercevoir Pepe Alletto, charmant
jeune homme un peu mou qui se retrouve presque malgré
lui proclamé prétendant. Toute la verve de Pirandello,
sa vivacité, son extraordiaire sens des dialogues se
retrouvent dans ce roman, le deuxième qu'il publie, à
l'âge de trente-cinq ans, en une sorte d'hommage à
Agrigente, la ville qui l'a vu grandir. "L'exclue" :Injustement soupçonnée
d'adultère par son mari qui la chasse de sa maison, reniée
par son père et " bannie " dès lors
par toute une petite ville au nom des conventions sociales,
Marta Ajala se voit contrainte de se réfugier à
Palerme où elle devient enseignante. Son prétendu
séducteur, naguère platonique, l'y retrouve et,
cette fois, compromet vraiment la jeune femme épuisée
et consentante, rattrapée par l'inexorable fatalité
du malheur qui s'attache à son destin...
Bibliographie
sur les rois normands de Sicile - Musée
Tancrède de Hauteville-La-Guichard
Pierre AUBE : Les
Empires normands d'Orient, collection Pluriel Hachette-1991-
Roger II, roi de Sicile ; biographie Payot.
Pierre BOUET et François NEVEUX : Les Normands en Méditerranée
dans le sillage des Tancrède : actes du colloque de
Cerisy-la -Salle, Presses Universitaires de Caen, 1992.
Ferdinand CHALANDON : Histoire de la domination normande en
Italie et en Sicile. Publié en 1907. Réédité
en 1969 aux éditions Burt Franklin, New York.
Giovanni COPPOLA (sous la direction de ) : Trésors
romans d'Italie du Sud et de Sicile, Elio Sellino Editore.
1995.
Jean DEUVE : L'Epopée des Normands d'Italie, Editions
Charles Corlet, 1994.
Jean-Marie MARTIN : Italies Normandes ( 11" et 12°
siècles ) Collection La Vie Quotidienne, Hachette,
1994.
Office de Tourisme Cantonal de Saint Sauveur Lendelin, : La
Glorieuse Epopée des fils de Tancrède de Hauteville,
1993.
Mario d'ONOFRIO : Les Normands, peuple d'Europe, Flammarion.
( Catalogue de l'exposition de Rome de 1994 ) 1994.
Huguette TAVIANI-CAROZZI : La Terreur du Monde : Robert Guiscard
et la conquête normande en Italie. Editions Fayard,
1996.
KANTOROWIEZ, L'Empereur Frédéric II, les deux
corps du roi, Editions Le Club.
BENOIST-MECHIN : Frédéric II de Hohenstaufen
ou le rêve excommunié, Editions Le Club.
François NEVEUX : La Normandie des ducs aux rois (
X- XI siècle ) édition Ouest-France Université.
L'Aventure des Normands, Editions le Grand Livre du Mois.
Les Normands en Méditerranée : Dossier Archéologie
n° 299 janvier 2005 Editions Faton
John Julius NORWIEW, : 1 The other conquest - 2 Kingdom of
the sun
Michel GRENON : Conflits sud-italiens et royaumes normands
(1016-1198) Editions l'Harmattan 2009.
André DAVY: Les barons du Cotentin Editions Eurocibles
1, rue du Clos l'Evêque 50570 Marigny 2009
Stéphane-William GONDOUIN : Histoires Normandes au
temps des Vikings et des ducs de Normandie 820-1204. Editions
In Quato
Quelques romans
historiques respectueux des données de l'histoire
:
Michel SUBIELA : « Les chevaliers de Proie » éd.
Pygmalion T1 Le sang des Hauteville T2 Le royaume de la mer
T3 Les jardins de Palerme T4 Les flammes noires de l'Etna
Viviane MOORE : « L'épopée des Normands
en Sicile » éd. Grands Détectives chez
10/18 T1 Le peuple du vent T2 Les guerriers fauves T3 La nef
des damnés T4 Le hors venu T5 Le sang des ombres T6
Les dieux dévoreurs T7 L'Orient du Monde
Ivan BRAZOV « Les Normands » éd. de la
Rue T1 La Douve T2 Le Roi et l'Empereur T3 Derrière
l'horizon
Tariq ALI : « Un sultan à Palerme » éd.
J'ai lu